Calomel Catégorie III : halogénures[1] | |
Cristaux de calomel (en jaune) tirés de la mine de Mariposa (Texas). | |
Général | |
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Classe de Strunz | 3.AA.30
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Classe de Dana | 09.01.08.01
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Formule chimique | Hg2Cl2 |
Identification | |
Masse formulaire[2] | 472,09 ± 0,04 uma Cl 15,02 %, Hg 84,98 %, |
Système cristallin | tétragonal |
Classe cristalline et groupe d'espace | Ditétragonale-dipyramidale 4/mmm |
Clivage | bon sur {110}, inégal à imparfait sur {011} |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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Le calomel est un minéral plutôt rare, la forme naturelle du chlorure de mercure(I), de formule Hg2Cl2. Incolore à brun, en passant par le blanc, le gris, jaune et l'ambré, il a été décrit pour la première fois en 1612 par Turquet de Mayerne en Allemagne, mais est connu au moins depuis l'Antiquité. On le trouve généralement en association avec le cinabre.
Son nom vient du grec καλός (kalos) signifiant « beau », et μέλας (melas) signifiant « noir »[3]. Cette étymologie s'explique probablement par une référence à sa réaction caractéristique de dismutation avec l'ammoniac, qui, du fait de la formation de mercure sous forme métallique, donne une coloration noire :
Le terme « calomel » est encore couramment utilisé en chimie pour désigner le chlorure de mercure(I).